C’est un fait parfois méconnu mais les panneaux solaires peuvent avoir besoin d’un bon coup de brosse. En effet, plus ceux-ci sont installés à plat, plus ils vont s’encrasser à cause de la pollution (poussières, gras etc).

Dans la mesure du possible, on préfère donc concevoir des centrales avec des panneaux ayant une inclinaison suffisament importante pour permettre à l’eau de pluie de ruisseler. Dans ce cas là, les besoins en nettoyage sont moins importants. C’est donc lors de la phase de conception que tout se joue : des contraintes architecturales peuvent avoir de lourdes conséquences en matière d’entretien sur le long terme.  

Le cas de la centrale sur le toit du centre sportif Emile Anthoine est emblématique de toutes ces problématiques. Comme on peut le voir sur les photos, les panneaux sont extrêmement sales et parfois difficiles à nettoyer en milieu de nappe. Enfin, il y avait un écart de saleté très visible entre les champs 3 et 4 plus sales que les 1 et 2.

Et le travail d’huile de coude se traduit tout de suite par  un gain très notable de productible. Ci-dessous la production avant nettoyage et après. La zone bleue est le productible attendu en fonction des caractéristiques de la centrale et de l’ensoleillement prévisible 

Malgré une irradiation plus faible sur la seconde journée, la production est en hausse ! Un grand merci à aux personnes engagées dans ces opérations de nettoyage. Votre travail fait la différence ! 

Ami-es lecteurices, si tu es motivé-e, n’hésites pas à venir nous aider sur les prochaines opérations !